Espace Monique Lise Cohen

Archives de l’Organisation Juive de Combat

Recherches

 

Recherche toute personne ou tout document

Recherche de (papier, photographie, film, objet, autre) en lien avec le réseau clandestin des Éclaireurs Israélites

Recherche personnes ayant connu Roger et Louise VIETTE

Recherche Juifs anciennement assignés à résidence à Lacaune

Recherche Nathan HOSANSKI

Recherche Israël Harry SWARTZMANN

Recherche BRANDSTADTER Israël

Recherche famille juive ayant reçu l’aide de l’Abbé Rousseaux

Recherche information sur famille belge réfugiée en Ariège

Recherche Virgile VUILLEMIN

Recherche Peter MEYER

Recherche Moïse ou Maurice HATCHWEL

Recherche personnes ayant connu Salomon dit Senia JUPTZER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour,

Dans le cadre d’un film, je recherche toute personne ou tout document (papier, photographie, film, objet, autre) en lien avec le réseau clandestin des Éclaireurs Israélites « La Sixième » dans la région de l’Isère

Et plus particulièrement autour de ces deux membres actifs du réseau :

– Liliane KLEIN-LIEBER, dont le faux nom était Lyne LECLERC et le totem LUCIOLE.

– Théo KLEIN, dont le faux nom était Jean-Michel MORCRETTE et le totem FAUCHEUX MOQUEUR.

 

La moindre information et le plus petit document peut-être utile à ce film.

Je vous remercie de votre aide.

 

Jonathan KLEIN
Contact : 06.81.31.85.29
jonathanklein@hotmail.fr
pierre.leoutre@wanadoo.fr

Roger et Louise VIETTE

Je recherche des familles juives qui ont connu mes grands-parents, Roger et Louise Viette, en Touraine, où ils ont vécu un moment pendant la guerre, et où ma grand-mère a fait le passeur.

Pendant des années, après la guerre, ma mère recevait chaque année un cadeau. Mais on ne lui a jamais expliqué qui lui envoyait et pourquoi.

Ces envois ont cessé en 1949 environ. Le dernier envoi était un col de fourrure

Une année, elle avait beaucoup aimé une très belle série de mini casseroles en cuivre pour la dînette

pierre.leoutre@wanadoo.fr

Juifs anciennement assignés à résidence à Lacaune

Pour documenter la fuite, en été 1942, d’un ou de plusieurs groupes de Juifs étrangers assignés en résidence surveillée à Lacaune (Tarn), je cherche :

  1. Des personnes ayant fait partie de ce/ces groupes.
  2. Les coordonnées des résistants (probablement de Toulouse) qui les ont aidés, ravitaillés et évacués vers Toulouse.

 

Léa Markscheid Yehoshua Bin Nun, 68, apt.25 Tel Aviv 62497 Israël
Email: lekgackl@barak-online.net

Je recherche toute personne ayant connu le rabbin Nathan Hosanski ou ayant entendu parler de lui à Toulouse ou ailleurs.

Rabbin de Toulouse entre mars 1943 et janvier 1944, N. Hosanski est né en 1914 à Wasilkow, Pologne. il émigra à Mulhouse peu après 1920 et entra à l’école rabbinique de Paris en 1933. , il obtint son premier poste de rabbin en 1938 à Reims. Mobilisé à la déclaration de guerre, il fut démobilisé dès la signature de l’armistice et envoyé à Lons-le-saunier pour devenir aumônier auprès des nombreux réfugiés alsaciens.

C’est là qu’il apprit sa nomination à Toulouse, en remplacement du rabbin Cassorla. Il arriva dans cette ville vers mars 1943 pour y mener de courageux combats, à commencer par celui du maintien de la pérennité de la vie juive. Son autre tâche fut d’être l’aumônier de la prison saint Michel. C’est à ce titre que le 23 juillet 1943 il accompagna à la guillotine Marcel Langer, responsable FTP-MOI.

Après l’invasion de la zone libre, il participa à l’assistance de personnes cachées fuyant vers l’Espagne, juifs ou aviateurs anglais, et contribua à l’action de l’OJC, notamment comme agent de liaison. La confiance que tous lui portaient l’amena à accepter la présidence de l’UJRE de Toulouse en juillet 1943.

Harcelé par la milice, refusant de fournir la liste de sa communauté, il demeura toujours fermement à son poste, jusqu’au jour de son arrestation, en janvier 1944. Interrogé sous la torture puis emmené à Drancy, il fit partie du convoi 73, parti le 15 mai 1944, et dont les destinations furent Kaunas et Reval en Estonie. C’est là qu’il fut vu pour la dernière fois avant de disparaître, selon les informations connues, en août 1944, à l’âge de trente ans.

Il mérite que sa mémoire soit perpétuée. Merci d’avance pour votre aide. Laurent Hosansky.

e-mail : antispamlaurent.hosansky@wanadoo.fr
(enlever « antispam » avant d’envoyer le message).

Israël Harry SCHWARTZMAN

« Passerelles », service d’Écoute téléphonique pour les victimes de la Shoah, recherche pour Madame Rosenblum, Paris, les traces de Monsieur Israël Harry Schwartzman sur son frère disparu depuis Toulouse en 1943-44.

Avec des faux papiers au nom de Jules Serres il voulait rejoindre Londres via l’Espagne.

Depuis, il a disparu.

Pour tous renseignements merci de contacter le N° vert : 0 800 39 45 00

BRANDSTADTER Israël

De Georges Brandstadter :

recherche témoignages pour mon père.

Nom : Brandstadter Israël. né le 5/5/1915 à Vienne, interné au camp de Gurs en 1942,

réussit à s’échapper et rejoint le réseau de l’ OJC dans la Haute-Garonne.

Merci pour tous renseignements.

Mon téléphone : 0032/473290409

Famille juive ayant reçu l’aide de l’Abbé Rousseaux

Pour hommage historique, cherche à entrer en relation avec toute famille juive ou sa descendance ayant reçu l’aide de l’abbé Rousseaux, prêtre belge et curé de Campagnac (Tarn) durant la période 1940-44.

Écrire à B. Charles, 24, rue de la Ferrandié,
81 600 Gaillac

Ou téléphoner à 05 63 57 00 28

E-mail: jfijalko@univ-tlse2.fr

Famille belge réfugiée en Ariège

Une jeune Ariégeoise aide une famille juive à s’échapper…

Mme Rogalle lance un appel:

Elle aimerait beaucoup avoir des nouvelles de cette famille belge et surtout savoir ce qu’est devenu ce petit bébé qu’elle a aidé à passer la frontière le 5 décembre 1942.

Seul indice, la date du passage et la nationalité belge.

Mme Rogalle est décédée depuis.

 

Virgile VUILLEMIN

Virgile Vuillemin a habité Toulouse avec sa femme Yvonne de 1940 à 1945 venant de Besançon.

Il a créé une petite entreprise de réchauds rue d’Orléans. Sa femme est devenue gérante d’un magasin de tissus près de la rue d’Alsace appartenant à une famille Bloch de Paris.

En 1943 Virgile Vuillemin a adhéré au comité de la résistance qui s’est réuni dans son entreprise jusqu’au 19 Aout 1944. Après le 20 Aout il a participé au Comité Départemental de Libération en s’occupant des milices patriotiques et en étant désigné en particulier pour accompagner Charles Tillon lors de sa visite aux usines Dewoitine

Dès 1943 il a aidé de nombreuses familles juives en particulier de Besançon pour leur fournir de faux papiers, ou leur porter en Espagne. Quelqu’un peut-il dire s’il a connu Virgile Vuillemin qu’elles étaient ses fonctions au Comité de la Résistance ?

Au Comité Départemental de la Libération ? Qui représentait-il ? Quelles familles a-t-il aidée pendant cette période ?

Merci pour votre coopération.

Guy Viellete
E-mail: fanguy@wanadoo.fr

Peter MEYER

Dans le cadre d’une recherche d’intérêt familial, je souhaite avoir toute information concernant le passage et séjour en France pendant la guerre du jeune Peter Meyer, jeune juif allemand, âgé de 16 ans en 1940.

Né en 1924 à Piriapolis (Uruguay) de Wilhelm Meyer et de Maria Velasco qui meurt en couches, il sera élevé à Afferde en Basse-Saxe, mais les persécutions à l’égard des Juifs l’obligent, avec l’aide de son père et sa famille à fuir en France.

Je sais qu’il a participé un certain temps à la Résistance, ces camarades l’aideront à passer en Angleterre. Toutefois, je ne connais pas les dates, lieu de résidence ni ces lieux de passage, les noms de groupes réseaux ou chefs, le nom qu’il a utilisé pendant son séjour, Meyer ou Velasco.

J’ai besoin d’aide à la fois pour imaginer l’itinéraire possible pour fuir la France, pour la connaissance des réseaux d’évasion, ainsi que pour connaître les archives disponibles.

Merci d’avance pour tout témoignage, conseils et informations.

José Berenguer – Lyon
E-mail: jose.berenguer@wanadoo.fr

Moïse ou Maurice HATCHWEL

Bonjour,

Je vous écrit d’Israël. J’avais un oncle, frère de ma mère, qui d’après les informations, était dans un maquis au sud de la France, Son nom était :

Moïse ou Maurice Hatchwel,

Né à Haïfa, fils du grand rabbin Sépharade de la ville de Haïfa.

A l’âge de 15 ans il vint à Paris étudier à l’Alliance Israélite et est resté en France, n’est jamais retourné en Israël, Il avait la nationalité française.

Je cherche à savoir où il a été enterré et peut-être aussi comment il est mort.

Je vous remercie pour toute information. S’il faut que je m’adresse ailleurs peut-être que vous pouvez m’aider.

Je vous remercie d’avance

Lucie Marx
e-mail: elmx@evron.co.il

SALOMON JUPTZER dit « Senia »

Evelyne LEMBERSKI – Téléphone : 01 43 68 58 38 / portable : 06 09 01 79 70
17, Place Bobillot appt 267 – 94220 CHARENTON-LE PONT – FRANCE…
e-mail :evelyne.lemberski@libertysurf.fr

Recherche toutes personnes susceptibles d’avoir connu Salomon dit Sénia JUPTZER pendant sa captivité aux stalags :

-IA (STABLACK) situé en PRUSSE ORIENTALE vers le 25 Juin 1940 jusqu’en Décembre 1940/Février 1941,

-XIA BATL(ALTENGRABOW en Allemagne) de 28/03/1941 à Février 1943

– et/ou par le réseau grâce au « réseau CHARRETTE » dirigé par Michel CAILLIAU. Il était chargé de mission de troisième classe au grade de sous-lieutenant, et son nom de code était Joseph SERRE.

Cette personne a été déportée le 15/05/1944. Il faisait parti du convoi n°73 dont les destinations finales sont REVAL (ESTONIE) et le fort de KOVNO (LITUANIE).

Ces témoignages aideront un étudiant en doctorat d’histoire à l’Université PARIS dans le cadre de sa thèse.

ELEMENTS DE LA BIOGRAPHIE DE SALOMON JUPTZER

Salomon (dit SENIA) JUPTZER est né le 27/09/1913 à ODESSA en RUSSIE comme ses parents Abraham JUPTZER et Thérèse APTICKAR. Son père est ingénieur après avoir effectué à LEIPZIG(ALLEMAGNE) ses études et sa mère exerce la profession de sage femme dans cette même ville.

Cette famille de religion juive arrive en France à PARIS en 1922 à la suite des persécutions religieuses dans leur pays d’origine. Dès lors, son père travaille comme mécanicien chez RENAULT avant d’être chef d’entreprise et, sa mère devient infirmière.

La scolarité de Sénia est brillante car il obtient avec succès son baccalauréat au Lycée ROLLIN. Pour perfectionner son français, il bénéficie de cours particuliers à domicile. Son père assiste à ces cours et en profite pour améliorer ses connaissances de la langue française.

Sénia poursuit ses études dans une école dentaire avec sa fiancée Lucie BISHAY afin d’être stomatologue. Ils se rencontrés par l’intermédiaire de leurs parents à SAINT-MANDE. Leurs parents respectifs sont des amis d’enfance car ils sont originaires de la même ville russe.

A l’aube de la seconde guerre mondiale, il travaille dans un cabinet dentaire à PARIS qu’il espérait ensuite reprendre.

A la déclaration de la guerre en 1939, SENIA est mobilisé et envoyé au front en appartenant au 246ème régiment d’infanterie, 6ème Compagnie 2ème groupe. Le véritable nom patronymique de Lucie BISHAY est BITCHATCH. Elle est fille unique et son père était ingénieur en RUSSIE. Elle quitte la France en Février 1940, à l’âge de 21 ans, pour vivre aux Etats-Unis à BRIGHTON accompagnée de ses parents afin de rejoindre sa famille.

Le 15 juin 1940 à VERDUN, Sénia est fait prisonnier par les Allemands sans que sa religion soit portée à la connaissance de ces derniers. Après la traversée de la France et de la Belgique dans un wagon à bestiaux, Sénia arrive sous le matricule 8396 FZ (IA) d’abord au Stalag IA à STABLACK situé en PRUSSE ORIENTALE vers le 25 Juin 1940 puis au Stalag (XIA I BATL) le 28 mars 1941 implanté à ALTENGRABOW en Allemagne. Cette ville se trouve environ à 120 kilomètres à l’ouest de BERLIN, entre POTSDAM et MAGDEBOURG.

Il travaille dans des fermes avoisinantes, à la construction d’une route et comme interprète dans le stalag connaissant plusieurs langues étrangères notamment l’allemand, et le russe. Il peut facilement communiquer avec les prisonniers et les militaires allemands.

Dès lors, il participe activement à un réseau de résistance organisé par des prisonniers pour lutter contre la guerre comme chargé de mission de troisième classe au grade de sous-lieutenant. Celui-ci est le RESEAU CHARRETTE dirigé par Michel CAILLIAU dont il a fait la connaissance.

A cette période Sénia, prisonnier au stalag entre en contact par le biais de lettres avec sa famille (parents, cousins, etc.) vivant à TOULOUSE en zone libre depuis Juin ñ Juillet 1940, sa soeur Yvette cachée dans un préventorium (appelé LE NID BEARNAIS) à JURANCON, sa fiancée Lucie et ses amis.

Sénia conserve dans une pochette de toile réalisée à la main par un ami prisonnier cette abondante correspondance. Elle décrit le climat de l’époque, la vie quotidienne en France, en Allemagne et aux Etats-Unis.

En Mars 1943, Sénia s’évade du stalag en se faisant porter malade grâce à l’aide d’un camarade. Il part pour PARIS dans un train sous forme de convoi sanitaire. Il rencontre le gardien de la cité lui précisant que l’appartement de ses parents situé à SAINT-MANDE est réquisitionné par des allemands et que pour le visiter une autorisation du commissariat est nécessaire. Après avoir visité l’appartement (où ma tante vit actuellement), et constatant que rien n’a été abîmé, il rejoint par le train sa famille à TOULOUSE. Il continue ses activités de résistant dans le même réseau. Sa mission consiste essentiellement à faire passer en Espagne des personnes(juives ou non, résistants, ) dont la vie en France est compromise par cette guerre.

Malheureusement dans la matinée du 9 mai 1944, Sénia est arrêté par la GESTAPO chez une amie non juive à la suite d’une dénonciation comme juif par un homme criblé de dettes de jeux. Chaque dénonciation rapportait à ce dernier une somme. Ensuite, il est transféré au camp de DRANCY.

 

Sénia fait part de son sort lors de son départ vers la mort par une lettre terrible destinée à Madame DELMAS, secrétaire de son père à PARIS. Son père a continué son activité professionnelle à PARIS en déléguant ses pouvoirs à 2 personnes dont Madame DELMAS. Il travaillait aussi sur TOULOUSE.

Il fait parti du convoi n°73 comprenant 878 hommes dont les destinations finales sont REVAL (ESTONIE) et le fort de KOVNO(LITUANIE). Il est fusillé vers le 15 Mai 1944.

Il laissera pour héritage à ses parents et à sa soeur YVETTE JUPTZER épouse KAMIENIECKI, ces lettres conservées dans la pochette d’origine, la machine à écrire servant à la résistance.

Lucie BISHAY apprend l’arrestation de Sénia par ses parents et a toujours l’espoir qu’il reviendra. En effet, leurs parents respectifs ont continué après la seconde guerre mondiale à s’écrire sans conserver les lettres. 

Il lui a été attribué la médaille de la résistance française à titre posthume par décret du 03/08/1946 au Journal Officiel du 13/10/1946.